Orateur(s)
Alain BELVAUX, Head of Transmission Division, Siemens

Emergence en mer du Nord du réseau haute tension à courant continu, la fée électricité en vedette !

    Résumé

    Alors que l'asymétrie entre l'offre et la demande en matière d'électricité alimente tous les débats et que des solutions doivent être trouvées pour relever le défi énergétique, Siemens nous présentait ce midi le tour de force technologique auquel l'entreprise se livre pour la mise en place de parcs éoliens off-shore (en mer du Nord).


    Film et exposé à l'appui, Alain Belvaux (Head of Transmission Division, Siemens) a explicité ces prouesses technologiques tout en démontrant en quoi l'éolien off-shore contribuera, de son point de vue, de manière certaine, à l'atteinte des objectifs en matière d'intégration du renouvelable dans le mix énergétique européen.  


    A l'issue de son exposé, de nombreuses questions furent soulevées, ayant trait au coût que représentent ces installations ainsi qu'aux corridors permettant l'acheminent de ces puissances vers les points stratégiques. La concurrence du photovoltaïque et sa production à coût moindre, fut également évoquée.

     

    Retrouvez la présentation de notre orateur ci-dessous:

    Le transport de l’énergie électrique est un secteur en pleine évolution.  L’intégration des sources d’énergie renouvelable, et plus particulièrement, celle des parcs éoliens off-shore construits en mer, constitue un challenge crucial pour les exploitants de réseaux électriques.  Cela offre aussi de grandes opportunités à l’industrie technologique.
    D’ici fin 2020, Siemens aura rendu opérationnelles cinq des neufs liaisons électriques pour des parcs éoliens situés dans la Mer du Nord des Pays-Bas et de l’Allemagne.  A elle seule, la connexion High Voltage Direct Current (HVDC) de BorWin3, récemment commandée à Siemens, offrira une capacité de 900 mégawatts (MW) et permettra d’alimenter près d’un million de ménages allemands en énergie verte.
    La mise en œuvre de ces réseaux off-shore en mer du Nord "belge" s’avère beaucoup plus lente, essentiellement pour des motifs de permis et de cadre régulatoire.