« Restons connectés ! », c’est ainsi que nous taguons chacune de nos rencontres-conférences depuis que notre programmation a basculé en ligne, au printemps dernier. Et cette interpellation a tout son sens, à nos yeux, actuellement.

Depuis près de 10 ans, nous avons fidélisé une communauté autour de notre programmation au service de l’innovation, en misant sur les échanges de points de vue et le décloisonnement. Aujourd’hui, c’est aussi en innovant (notamment dans nos formats) que nous maintenons les liens entre nous !

Ces quelques lignes sont un prétexte pour introduire notre 5ème lettre thématique axée, cette fois, sur le terme même de la « connexion ». Comme dans chacune de nos lettres thématiques, nous avons soumis cette notion au regard de 6 personnalités issues de disciplines et de secteurs d’activités différents. Ils auraient pu être plus nombreux encore, tant la notion de connexion ou de « connecté » est aujourd’hui répandue, faisant évoluer les relations, les métiers, les situations… pour le meilleur, comme pour le pire. C’est pourquoi nous verrons souvent apparaître, dans les contributions ci-dessous, la nécessité d’apporter un cadre humain au virage du numérique.

Benoît Dardenne

Benoît Dardenne

Professeur de psychologie sociale et environnementale, Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l'Éducation - ULiège

Les travaux de Benoît Dardenne portent principalement sur les stéréotypes et la discrimination, mais également sur les liens entre l’individu et son environnement physique. Dans ce contexte de crise sanitaire, où le manque social se fait de plus en plus ressentir, notamment à l’approche des fêtes de fin d’année, il ouvre cette lettre thématique en nous rappelant la nécessité de maintenir le lien social, comparable à d’autres besoins vitaux tels que boire et manger, et propose des solutions pour le maintenir, malgré la distance.

La nécessité du lien social

Comme l’on peut être affamé ou assoiffé, peut-on ressentir un besoin irrépressible de contact social ? Être rejeté ou simplement isolé est-il douloureux et cela peut-il augmenter la probabilité de décès ? La recherche montre que ces questions sont loin d’être de simples analogies. Être seul augmente de plus de 25% la probabilité de mourir prématurément. Être rejeté par l’autre active des zones cérébrales proches de celles activées par une douleur physique. Après avoir été socialement isolé quelques heures, des zones cérébrales semblables à celles impliquées quand nous sommes privés de nourriture sont activées. Notre besoin de connexions sociales est aussi fondamental et nécessaire que manger ou boire !

Cette année 2020, des millions de personnes ont été affamées de contact social. Souvent décriées pour leur futilité, les technologies offertes par les médias sociaux pourraient apaiser en partie ce besoin de lien social, en particulier chez les jeunes et les plus âgés d’entre nous, s’ils sont consommés avec une certaine modération.

Le lien social se cultive aussi par de petites ou grandes attentions quotidiennes que l’on peut porter aux autres et à soi-même. Tendre un fil entre les balcons, faire les emplettes pour notre voisine, applaudir les soignant·e·s ou encore créer un album photo pour les grands parents sont autant d’initiatives pour maintenir ou recréer le lien social. Tout le monde y gagne, aussi bien les bénéficiaires de nos actions que nous-même. La distanciation physique n’implique pas nécessairement la distanciation sociale. Si la pandémie actuelle provoque les mêmes conséquences que les pandémies antérieures, il faudra encore œuvrer longtemps pour maintenir le lien social, en particulier pour certaines populations déjà fragilisées par ailleurs.

Pour aller plus loin :

Article ULiège « Le lien social, l’un des meilleurs prédicteurs de santé » (30/04/20)

Thomas Hermine

CEO de Stoomlink, société qui propose des outils pour favoriser la mobilité durable afin qu’elle devienne une évidence pour tous

Thomas Hermine est l’un des experts belges des applications dédiées à la mobilité. Après la création d’une premier app « Nextride », sur les bancs de l’Université, pour suivre les horaires de bus en temps réel, l’entrepreneur a lancé la société Stoomlink.

En complément aux conseils de Benoit Dardenne (texte ci-dessus) pour garder le lien social, il nous éclaire ici d’un point de vue managérial et souligne l’importance, face à la généralisation du télétravail, de passer d’un modèle de management plutôt classique à un modèle asynchrone.

Thomas Hermine

 

Maintenir la connexion en remote : l’importance des rituels

Face à l’urgence de mettre en place le télétravail, de nombreuses organisations n’ont eu d’autre choix que de copier-coller leur modèle de travail très centré sur des rituels de travail « synchrones » : meetings plus ou moins formels, coups de téléphones incessants, emails qui exigent une réponse dans l’heure… Ce modèle est voué à l’échec.

Chez Stoomlink, un mot d’ordre : le travail en asynchrone. Pour un télétravail efficace et agréable pour tous, il s’agit surtout d’utiliser les bons outils et d’instaurer des rituels, pour garder la connexion avec son équipe.

Chez nous, c’est notre outil de messagerie interne (Slack) qui nous sert de bureau virtuel. Nous y avons aménagé des espaces de discussion non-professionnels pour permettre à nos employés d’échanger et débattre sur des événements, ressources ou inspirations intéressantes. Ou plus simplement de partager une bonne nouvelle ou de souhaiter un joyeux anniversaire.

Toutes les semaines, nous tenons un WeeklyBrief, une réunion d’une heure, lors de laquelle nous partageons notre état d’esprit (la météo de l’équipe), nous prenons du recul sur notre mode de travail (la rétrospective) et nous partageons nos succès et échecs de la semaine. C’est une réunion de travail où on ne parle pas… travail.

Enfin, toutes les trois semaines, nous consacrons une demi-journée à une activité en présentiel cette fois, c’est le Non-Remote Friday (hors Covid-19, évidemment), dont l’organisation est à l’initiative de chacun. Un moyen d’entretenir notre team spirit.

Une équipe de jeunes motivés, qui se lèvent chaque matin en sachant très bien ce qu’ils ont envie d’accomplir : booster la mobilité durable ! Et qui le font avec les bons outils et les bonnes méthodes, c’est la formule pour un (télé)travail qui a du sens.

  • Conseils : au niveau pratique, prévoyez des points de synchronisation courts et récurrents, évitez les réunions sans agenda clair et sans objectif (prise de décision, brainstorming…) et aménagez des plages de travail sans réunion pour faire du travail de fond (d’ailleurs, coupez vos notifications pour éviter les micro-interruptions).
Pour en savoir plus :

Le guide pratique sur le télétravail chez Stoomlink
Rencontre-conférence LIEGE CREATIVE en ligne « Management asynchrone : d’une culture du contrôle à une culture du résultat », le 11 décembre 2020

Fabienne Kéfer

Fabienne Kéfer

Professeur ordinaire, Faculté de Droit, Science politique et Criminologie - ULiège
Unité de recherche Cité (Gouvernance, Justice et Société)

Juriste, Fabienne Kéfer consacre une importante part de ses recherches à l’impact que produit sur les règles de droit du travail, l’évolution des modèles d’organisation des entreprises sous l’influence, entre autres, des technologies.

Dans cette lettre thématique consacrée à la connexion, nous lui avons demandé de nous parler paradoxalement du « droit à la déconnexion », indispensable dans un contexte de chamboulement de nos habitudes professionnelles.

Un droit à la déconnexion en Belgique ?

Hyperconnexion, télé-disponibilité, addiction numérique… Sous l’effet de la numérisation, la ligne de démarcation entre le travail et le repos s’est estompée, ce qui perturbe l’équilibre des couples et des familles et produit des effets sur la santé, physique et psychique, des travailleurs.

Plusieurs pays ont imaginé, comme remède, un « droit à la déconnexion », dont l’effectivité n’est cependant pas démontrée1. Le législateur belge n’a pas voulu proclamer un tel droit. Par une loi du 26 mars 2018, il a préféré se limiter à encourager les entreprises à avoir une « bonne politique du personnel » et à organiser une concertation sociale sur « la déconnexion au travail et l’utilisation des moyens de connexion digitaux », au sein du comité pour la prévention et la protection au travail (ou, à défaut, la délégation syndicale, sinon les travailleurs directement), à un rythme à fixer selon « les besoins de chaque entreprise », à chaque fois que les représentants du personnel en expriment le souhait. Cette loi a peu de chance de dompter, par elle-même, le phénomène d’hyperconnexion.

Ceci étant, plusieurs outils juridiques existent en ce domaine. On pense principalement aux deux suivants :

Tout d’abord, l’employeur a l’obligation de prendre des mesures de prévention des risques psychosociaux auxquels son personnel peut se voir exposé. On peut donc attendre de lui qu’il mette en place une politique destinée à lutter contre l’oppression psychique produite par l’omniprésence du numérique, qu’il s’interroge sur l’opportunité et la faisabilité d’une déconnexion organisée (imposée ou non), et sur la nécessité de sensibiliser le personnel à l’usage raisonnable des outils numériques. Ne pas se poser ces questions pourrait être considéré comme un manquement à l’obligation générale de sécurité pesant sur l’employeur et aux obligations spécifiques liées à l’évaluation et la prévention des risques psychosociaux.

Ensuite, de son côté, le salarié a l’obligation de veiller à la santé des autres travailleurs conformément aux instructions reçues de son employeur ; il doit, entre autres, utiliser correctement le matériel, ce qui inclut le matériel électronique et les services de messagerie, et, bien entendu, s’abstenir de harceler moralement les autres travailleurs. Le respect des règles de courtoisie numérique fait partie de ces obligations. Il appartient à l’employeur d’énoncer celles-ci, d’y former au besoin son personnel, et de veiller à ce qu’elles soient observées.

1C. W. VON BERGEN, M. S. BRESSLER and T.L. PROCTOR, “On the Grid 24/7/365 and the Right to Disconnect”, Employee Relations Law Journal, vol. 45, No. 2 (2019), pp. 3-20 ; M. AVOGARO, “Right to Disconnect: French and Italian Proposals for a Global issue”, Revista Brasileira de Previdência, I-2018, pp. 106-110 disponible sur http://www.revistabrasileiradeprevidencia.org/wp- content/uploads/2018/04/AVOGARO_RIGHT_TO_DISCONNECT.pdf.

Pour poursuivre la réflexion :

Lire « Le droit à la déconnexion : une réponse à l’un des défis de la transition numérique ? » (F. Kéfer)

Hélène Van Cauwenberge

Chef de Clinique et pneumologue, CHU de Liège
Spécialiste en Réadaptation Fonctionnelle et Professionnelle des handicapés

Depuis plusieurs années, Hélène Van Cauwenberge s’intéresse aux solutions de télé-monitoring pour le suivi des patients BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive). Elle a participé à plusieurs projets-pilotes en la matière, dont un actuellement (2020-2021), dont elle est l’investigatrice principale, sur une application mobile d’information thérapeutique et d’auto surveillance à domicile. Un exemple d’e-santé, témoin d’un secteur où la digitalisation prend de plus en plus de place, qu’il nous semblait donc logique d’aborder dans cette lettre thématique.

Hélène Van Cauwenberge

 

La santé connectée, un défi technique… et humain !

Vaste projet innovant et séduisant que de mettre le monde numérique au service de la santé, un défi du présent et du futur !

Un défi du présent, car la digitalisation s’est imposée dans notre travail de médecin, via le dossier médical informatisé, via la prescription électronique, via la communication de résultats médicaux par le réseau santé wallon (malheureusement pas belge), via l’accès à l’iconographie en imagerie médicale. Des progrès importants restent à faire en particulier en termes d’accessibilité et de qualité des systèmes actuels.

L’e-santé est un défi d’avenir par les améliorations à apporter aux outils déjà disponibles mais aussi par le développement de canaux de communication conviviaux, non anxiogènes, efficients et efficaces, permettant une connexion entre le soignant et son patient, sans sentiment de contrainte pour l’un ou l’autre et permettant un gain de temps et de qualité des soins dans le respect de la protection des données.

De nombreuses applications voient et verrons encore le jour, par exemple dans les maladies chroniques avec un rôle d’éducation du patient, de surveillance par du personnel qualifié ou d’auto-surveillance de symptômes et/ou de mesure et suivi de paramètres spécifiques à la pathologie. L’objet connecté utilisé doit pouvoir faciliter le dialogue et renforcer la relation entre le professionnel de santé et le patient acteur de sa santé, partenaire dans ses soins. Des formations pour les patients et les soignants sont nécessaires.

La crise sanitaire a amené à une utilisation de la télémédecine dans l’urgence. « Forme de pratique de médecine à distance utilisant les technologies de l’information et de la communication ». Dans un avenir proche, cette télémédecine, qui a rendu de précieux services, mérite un cadre éthique, un cadre légal, une solution de sécurisation des échanges, une valorisation honnête.

Ces divers outils numériques doivent être mis au point par les gens du terrain et ne devraient pas nous être imposés par des géants de l’informatique où l’intérêt commercial domine. Par ailleurs, une harmonisation des outils serait souhaitable.

Précisons encore que l’approche numérique se doit d’être complémentaire de l’évaluation physique du patient et non une solution de substitution.

Le virage de la santé numérique pose donc de nombreux défis humains et techniques !

François Thoumsin

François Thoumsin

Division Manager - Buildings South & Airports, Cities & Communities, Engie

François Thoumsin est Ingénieur Civil de l’ULiège. Il a fait une grande partie de sa carrière dans le secteur de l’énergie au sein du groupe Engie, entre autres dans la production d’électricité dans des centrales en Belgique et au Grand-Duché. Il a également été actif dans le domaine des marchés de l’énergie en Europe. Ces cinq dernières années, il a développé une expérience dans les énergies renouvelables, en particulier photovoltaïques et éoliennes ainsi qu’en stockage d’énergie et dans le domaine des communautés d’énergie. Depuis peu, il est en charge de la gestion de contrats de services et d’efficacité énergétiques pour de grands clients tels que les hôpitaux et les campus universitaires.

Il développe avec nous un parallèle entre « énergie » et « civilisation », où l’évolution des systèmes de réseaux électriques irait depuis toujours de pair avec celle des comportements relationnels entre les individus.

Connexions et société : le miroir énergétique

Les connexions ! Quel sujet plus vaste que celui-là, surtout lorsqu’on parle des réseaux d’énergie.

Depuis que l’énergie électrique a été découverte, l’humanité n’a eu de cesse de développer des connexions entre les maisons, entre les villages, les villes, les pays. Le but, à l’époque, était de relier les centrales de production aux consommateurs. La connexion au réseau électrique, c’était le progrès et la prospérité. L’entrée dans la modernité.  

Le réseau, c’était aussi la solidarité. La mutualisation des moyens et des ressources pour garantir l’accès à l’énergie au plus grand nombre. Pendant un siècle, les réseaux électriques se sont développés massivement et dans un même temps, comme en écho à ce fantastique essor, nos sociétés occidentales ont évolué vers des systèmes socio-économiques de plus en plus structurés ou la notion de Communauté gagnait en importance. Pensons simplement, à titre d’illustration, aux fantastiques progrès en matière de sécurité sociale.

Aujourd’hui, le besoin et l’envie d’être connecté aux autres n’a jamais été aussi grand mais la relation entre nos concitoyens et ce gigantesque réseau d’énergie est en train de changer.

Les technologies modernes de production d’électricité, en particulier le photovoltaïque, ont éveillé chez nombre d’entre nous un appétit féroce pour une forme d’autonomie énergétique, voire de déconnexion du réseau. On ne peut s’empêcher de voir dans cette tendance une allégorie de l’individualisme aveugle qui prévaut bien trop souvent aujourd’hui. Comme un retour en arrière vers un esprit de clocher que nous pensions perdu dans les oubliettes du Moyen Âge. Il n’en n’est rien pourtant.

La réalité est que, dans le grand monde globalisé de 2020, nous avons toutes et tous besoin de retrouver le sens de la communauté. De reconstruire un lien local qui avait été englouti dans un système économique, certes très efficace mais parfois trop vorace.  

Suivant la dynamique de ce profond changement des mentalités, et à l’instar de nos sociétés dont il est le miroir fidèle, le réseau mute et se transforme pour correspondre aux aspirations des gens.

Il évolue toujours, il est vrai, vers plus de connexions avec nos pays voisins, et c’est bien ainsi. Mais dans un même temps et suivant un mouvement encore subtil mais irréversible, il entre de plus en plus dans l’ère des communautés d’énergie qui permettent à des producteurs/consommateurs locaux de se connecter intelligemment entre eux, de partager et d’échanger l’énergie selon le vieux principe tellement fondamental de la solidarité entre les groupes de personnes.

L’énergie et la civilisation sont deux faces d’une même médaille. La manière dont nous sommes connectés à l’énergie a été et sera le reflet de la manière dont nous souhaitons vivre ensemble.

Pour aller plus loin :

Rencontre-conférence LIEGE CREATIVE « Éco-quartiers et réseaux de chaleur : une solution pour les villes de demain ? », le 29 janvier 2021

Guénaël Devillet

Géographe, urbaniste, Directeur du SEGEFA (Service d’Étude en Géographie Économique Fondamentale et Appliquée) - ULiège

Ses recherches portent sur la localisation des activités économiques comme les industries, les services et le commerce de détail, dont ses développements sur la toile. Il travaille aussi sur le développement durable des territoires basé sur l’intelligence collective des acteurs.

En conclusion de cette lettre thématique, il énonce avec nous le passage, durant cette période de crise sanitaire, d’un monopole de l’e-commerce des grandes plateformes aux commerces plus locaux. Et offre à ces derniers des conseils pour rester connectés dans la course, de façon pérenne.

Guénaël Devillet

 

La connexion des acteurs vers la création d’une plateforme d’e-commerce fédérant les commerces locaux

L’e-commerce poursuit sa croissance soutenue depuis quelques années avec des parts de marché avant Covid de l’ordre de 15% pour les achats de biens de consommation légers (vêtements, chaussures…) et 7% pour les biens de consommation plus lourds (électro…) (SEGEFA – ULiège, 2019).

Face à l’avènement des grandes plateformes (Amazon, Zalando…) qui ont assuré les premières liaisons dématérialisées entre produits et consommateurs, les grandes enseignes physiques ont plus récemment développé leur e-boutique et se positionnent par rapport à ces market places géantes.

Les commerçants locaux n’ont plus d’autres choix pour survivre que de se positionner sur la toile pour capter un maximum d’achats en ligne. Le niveau local peut jouer un rôle essentiel dans cette reconquête si la connexion entre acteurs s’opère pour aboutir à la création de market places locales qui pourraient même se connecter à une logistique locale.

Pour se faire, les acteurs devront au moins maîtriser quatre enjeux essentiels :

  • La mise en ligne des informations des produits, c’est-à-dire la création souvent fastidieuse d’un catalogue de produits attirant ;
  • La création, la gestion et la mise en valeur de la market place locale qui accueille la présentation des produits et permet les transactions (évitant ainsi d’envoyer des commissions vers des opérateurs non locaux) ;
  • La gestion du stock et des commandes, pour lesquelles des mutualisations sont aussi possibles ;
  • La logistique d’acheminement du produit par des opérateurs locaux (il en existe déjà comme Rayon9 à Liège) où l’économie sociale a déjà prouvé son efficacité, lorsque la logistique n’est pas assumée directement par le consommateur s’il choisit la réservation ou le « click & collect ».

 

Au final, ce sera toujours au consommateur – que nous sommes tous – de choisir. Il devra se poser la question de savoir « à qui profite le click » !

À découvrir :

Revoir notre rencontre-conférence « E-commerce local ? » (04/06/20) et « Logistique & e-commerce local » (10/11/20)
En savoir plus sur le SEGEFA